Sur l’oreiller je déserte
avec les yeux fuyards, hagards…
Enlisement dans les plumes
des cygnes en agonie.
Je ne pense plus, je respire
avec des intermittences, en séquences…
Je ne sais pas encore pour quoi,
mais l’abîme mou et blanc
regarde le corps inerte
du soldat de plomb…
samedi 11 juillet 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire